Revenir à la page "Patrimoine des Hautes-Pyrénées".
wpf41bb90b.png

Vielle-Aure

Pour en savoir plus sur Vielle-Aure, voici nos autres pages :


L’école

Pique-nique en vallée d’Aure et du Louron


Revenir à la page "Patrimoine des Hautes-Pyrénées".

Présentation de la commune

Tout au bout de la vallée d’Aure, sur la rive gauche de la Neste dans un cadre somptueux, surgit le vieux village de Vielle-Aure. Bénéficiant de l’attraction touristique de son voisin Saint-Lary, Vielle-Aure n’a pas les inconvénients d’une forte fréquentation.

Vues aériennes

Vielle-Aure, au creux d’une magnifique vallée.

Le nom « Vielle » est à prendre dans le sens de village, domaine rural (du latin villa). Outre Vielle-Aure, on trouve en effet dans le même département Vielle-Louron ou encore Vielle-Adour, avec une étymologie identique. Le sobriquet des habitants est « Ets renars de Biels » (= les renards de Vielle). A noter que la commune voisine d’Agos a été absorbée par Vielle-Aure entre 1791 et 1801.

Bâtiments publics

Voici le bâtiment de la mairie, sur la place centrale où convergent les cinq rues de Vielle-Aure. Le petit bâtiment à gauche est l’ancienne mairie-école, construite en 1884.

L’office de tourisme est à deux pas de la mairie.

Outre les statues anciennes, dont quelques-unes ont été récupérées dans les églises du secteur, on remarque surtout les peintures murales du XVe siècle. Comme dans de nombreuses églises des vallées d’Aure et du Louron (Bourisp, Eget, Vielle-Louron, Mont…), un bâtiment à l’extérieur relativement sobre et austère abrite des décorations flamboyantes.

Un ancêtre de Salvador Dali ?

Le monument aux morts dans le cimetière de Vielle-Aure.

La chapelle d’Agos

Au hameau d’Agos, une chapelle isolée apparaît à flanc de montagne. C’est une chapelle romane originaire du XIIe siècle mais presque entièrement restaurée à partir de 1873 sous l’influence de Viollet-le-Duc. La chapelle d’Agos a des airs de famille avec l’église de Vielle-Aure. Elle est le dernier vestige d’un hôpital tenu par les chevaliers de Saint-Jean-de-Jérusalem, à l’instar de la célèbre chapelle du Plan d’Aragnouet.

La chapelle Saint-Antoine-de-Padoue

Un autre chapelle, dans le vieux village de Vielle-Aure, mérite le coup d’œil. Il s’agit de la chapelle Saint-Antoine-de-Padoue, fondée au XVIe siècle, ruinée vers 1900 et reconstruite sur l’initiative d’un prêtre missionnaire.

Assez proche de la chapelle d’Agos, la croix de Housdarou, lieu de départ du « chemin des pèlerins » est un lieu très agréable pour pique-niquer.

Une sculpture de l’ancienne fontaine-abreuvoir de la place a été réutilisée sur le mur sud. A noter que la vielle cloche de la chapelle, du XVIe siècle, est en réemploi dans l’église du village.

L’incendie du village

Le 7 mai 1923, une partie de la commune était ravagée par un incendie. Douze maisons d'habitation ont été entièrement détruites ainsi que leurs granges. C’est arrivé dans la « Grand-rue », appelée pour l’occasion la rue du Sinistre. Une grande souscription départementale avait été lancée dans le département en signe de solidarité.

Les maisons ont été reconstruites, mais certaines ont conservé en réemploi les linteaux des anciennes maisons détruites.

Les mines de Vielle-Aure

Vielle-Aure tirait une partie de ses revenus de l’exploitation de mines de manganèse entre 1845 et 1930. Elle était même au troisième rang de production de manganèse à l’échelon national. Une exploitation touristique de ce site a vu le jour.

Patrimoine naturel

Outre le bâti ancien du village, le patrimoine naturel de Vielle-Aure est de première importance, avec une partie de la réserve naturelle de Néouvielle (lacs d’Aumar et Aubert) et les lacs du Bastan.

La réserve naturelle de Néouvielle (lacs d’Aumar, d’Aubert et les Laquettes).

Les lacs du Bastan sont également sur le territoire de Vielle-Aure.

Au hasard des rues

Malgré le développement touristique, Vielle-Aure conserve un agro-pastoralisme bien vivant.

La maison Dombernard, datée de 1798.

Porches des vieilles maisons auroises (XVIIe ou XVIIIe siècle).

Le fontaine de la place centrale date de 1896, quand le célèbre Edmond Blanc était député de la circonscription (son nom est gravé sur la fontaine).

Observez la belle « calade » au sol.

Le chemin des champs.

Porche-pigeonnier.

La maison Péransin-Roignan.

Le pont sur la Neste.

Toutes les rues de Vielle-Aure convergent vers la place centrale.

Sur la rive droite de la Neste s’est installé un faubourg plus récent consacré principalement à l’hébergement touristique. Cela a permis de conservé la structure intacte du vieux village.

Un peu cachés dans le hameau d’Agos, juste en face de la chapelle, voici les deux plans d’eau très agréables de Vielle-Aure.

Le vieux village.

Vielle-Aure en hiver.

Au premier plan, le faubourg récent de Vielle-Aure, puis la Neste et le vieux village. Une route serpente jusqu’à la station de ski du Pla d’Adet. A l’arrière-plan et couvert de neige, le Pic de l’Arbizon et ses 2831 mètres d’altitude.

L’église du village

Le centre d’intérêt principal de Vielle-Aure est religieux avec des édifices de première importance (une église et deux chapelles).

L’église Saint-Vincent - Saint-Barthélémy est une belle église romane fondée au XIIe siècle puis remaniée au fil du temps. Son clocher-porche est plus récent (XVIIe siècle). L’ensemble est classé aux Monuments Historiques depuis 1944.

Juste en face de la chapelle d’Agos et un peu secrète, voici la superbe base de loisirs d’Agos.

Mardi, c’est jour de marché à Vielle-Aure.