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Trébons

Présentation de la commune

Trébons tire vraisemblablement son nom d'un domaine antique gallo-romain (domaine de Trebonius). C’est un village abrité par des coteaux verdoyants et boisés qui dominent la haute vallée de l'Adour. Photos 2019.

La chapelle

Au hasard des rues

Un ancien proverbe gascon, destiné aux jeunes filles du village, était très en vogue jusqu'au XXe siècle, il disait : « Vaches de Labassère et jeunes filles de Trébons, laissez-les là où elles sont. », ce à quoi les filles répondaient en riant : « Jeunes filles de Trébons et vaches de Labassère peuvent aller dans toute la vallée ».

L’oignon de Trébons

Beaucoup de champs sont cultivés autour des habitations, et ce qui fait la renommée de Trébons, c'est la culture d'un oignon doux, allongé, qu'on célèbre chaque printemps depuis 1974. Il existe même une Confrérie de l'oignon qui lance dans la bonne humeur les festivités avec des costumes colorés et un rituel fort bien maîtrisé ! L’oignon de Trébons voit sa renommée grandir d’année en année, avec même parfois des reportages télévisés. C’est la « Rolls » des oignons, dont le goût unique est fortement lié au terroir riche en limons de la vallée de l’Adour.

Le 11 juin 1944

La vie est faite de malheurs et de bonheurs. Trébons a connu le moment le plus atroce de son histoire le 11 juin 1944. Voilà ce qui s'est passé : le 9 juin la ville de Bagnères-de-Bigorre se déclare libérée et on entend les cloches sonner à toute volée. On a fait abattre des arbres sur la route au nord de Trébons et on ne s'inquiète pas trop de la réaction de l'occupant qui est en petit nombre à Tarbes à ce moment-là. Seulement on ignorait qu'une troupe de la division Das Reich arrivait à Tarbes par train spécial. Après des accrochages en différents endroits, les barbares nazis arrivent devant le barrage de Trébons ; c'est le début d'une fureur meurtrière touchant toutes les personnes civiles, femmes  et enfants compris, qui se trouvaient sur leur passage. Au total 62 morts à TRÉBONS, POUZAC et BAGNÈRES. Pas d'images, pas une ligne dans la presse de l'époque… Ce chemin porte aujourd'hui le nom des « victimes du 11 juin 1944 ». A Trébons, le Monument aux Morts, devant l’église, appelle à ne pas oublier les 14 innocentes victimes du village.

L’église Saint-Pierre

C’est une église classique bigourdane, avec un parc agréable et ombragé un peu dissimulé par le bâtiment lui-même. A l’intérieur deux autels latéraux sont dédiés l’un à la Vierge, l’autre à Saint-Jacques-de-Compostelle. Trébons étant situé sur un des nombreux chemins menant à la ville espagnole.

Entrée de l’église.

A l'entrée de la commune, sur la gauche en venant de Bagnères, une petite chapelle abrite le tombeau de Joseph-Alexandre de Ségur, mort en 1805 et grand-oncle de la célèbre comtesse de Ségur. La chapelle est dédiée à Notre-Dame-de-Hourcadère (photo ci-contre).

Croix

Plusieurs croix de chemin ou de mission dans le village.

Ses cours d'eau et ses chemins font le bonheur des promeneurs, des pêcheurs et des gens qui ne sont pas pressés. Un guide du voyageur signalait déjà en 1818 : « Le village de Trébons que l'on rencontre après avoir passé le torrent de l'Oussouet, peut être considéré comme un des plus charmants qui bordent la route. ». L’eau y tenait une importance particulière : moulins, lavoirs, scierie et culture de l’oignon !

L’eau

Pont sur l’Adour entre Trébons et Ordizan.

Oasis de fraîcheur et de verdure au cœur du bourg.

Un des lavoirs de Trébons.

Pour en savoir plus sur Trébons, voici nos autres pages :


L’école

La chapelle

Photos anciennes

Le tramway

Les lavoirs

L’hippodrome de Pouzac et les haras de Trébons (en bas de la page)

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Vues aériennes

Vue vers le sud

Au centre l’école. A droite, la mairie.

Au fond, Pouzac et Bagnères-de-Bigorre.

Le plan circulaire nous interroge sur le caractère très ancien de ce quartier. Certainement le cœur historique de Trébons.