Revenir à la page "Patrimoine des Hautes-Pyrénées".
wpf41bb90b.png

Séméac

Pour en savoir plus sur Séméac, voici nos autres pages :


Le stade Jules-Soulé

Le château disparu de Séméac, histoire et photos

L’usine Alstom

L’accident de Séméac en 1979

L’hôpital militaire 14-18

Les lavoirs

Arbres remarquables

Des pilotis pour Venise

La halte ferroviaire du Bout-du-Pont

La statue Existencia Porvenir

Les statues Intemporelle et Emergences

Les carrières Oustau

La chapelle Saint-Frai

Les écoles

Revenir à la page "Patrimoine des Hautes-Pyrénées".

Le suffixe en AC de Séméac indique un nom de domaine antique (ici domaine de Séménius), toute autre explication étant plutôt fantaisiste. Séméac possède une riche histoire. C’est une ancienne seigneurie fondée par les Castelbajac. Au XVIIe siècle, Séméac est devenu un marquisat et, peu de gens le savent, un très beau château, véritable « Petit Versailles de Bigorre » avec bassins, orangerie et jardins à la Française, resplendissait de mille feux. Les bals donnés par le marquis devaient marquer les esprits. Hélas délaissé, le château s’effondra en 1777 (un peu avant la Révolution). On démolit alors le château de Gramont (du nom des propriétaires) et ses pierres servirent à d’autres constructions. Quelques vestiges et murs de clôture subsistent (voir en bas de page).

Présentation de la commune

Séméac est considérée, un peu rapidement, comme la banlieue résidentielle de Tarbes. Il est vrai que de nombreux pavillons sont sortis de terre suite au développement industriel du secteur : Construction Electriques de France en 1921 (devenues Alstom). Séméac possède pourtant sa propre identité que nous vous proposons de découvrir sur cette page. Sachez pour commencer que les paysans de Séméac étaient autrefois maraîchers et approvisionnaient en fruits et légumes la ville de Tarbes, cela leur valut le sobriquet amical de « Limaquès » ( = les limaces, à cause du sol humide mais fertile).

Le territoire de Séméac est fréquenté depuis les temps les plus reculés, notamment par les chasseurs de la préhistoire. En témoigne ce superbe biface découvert sur la commune par notre ami Jean Barragué.

Autour de la mairie

La mairie abritait autrefois l’école des garçons. Le clocheton sur le toit sonnait certainement les heures d’école.

La fontaine de la mairie.

Le monument aux morts, signé Firmin Michelet (auteur de la statue équestre de Foch à Tarbes), a été inauguré le 2 novembre 1919.

La mairie annexe.

Le centre culturel Albert-Camus, juste en face de la mairie.

L’église Notre-Dame de l’Assomption

L’église est certainement le monument le plus intéressant de la commune, avec son clocher haut de 34m qui s’aperçoit de loin. Déjà mentionné en 1285 (l’assemblée des Etats Généraux de Bigorre s’y tint), l’édifice a été incendié en 1569, reconstruit puis à nouveau rebâti au XVIIIe siècle, enfin remanié au XIXe. Nous vous encourageons à franchir ses portes.

Tout d’abord, il vous faudra admirer les magnifiques grilles ouvragées de la cour. Elles ont été offertes en 1899 par un généreux donateur dont le nom est mentionné dans une pierre angulaire.

La voûte en berceau repose sur 8 colonnes. Au fond, le retable avec baldaquin, œuvre de Dominique Ferrère.

L’autel et le retable.

Chapelle latérale.

Chapelle latérale.

Détail du retable.

Vitraux intéressants, avec en bas les légendes explicatives.

Sous le porche d’entrée, cette plaque gravée en 1691, de plus d’1 mètre carré, est scellée dans le mur. C’est une indulgence plénière achetée à Rome par un Séméacais permettant à tous les membres des confréries de Séméac d’aller tout droit au paradis !

Toujours sous le porche, voici un chrisme provenant de la première église romane.

Juste à gauche de l’église, un peu en retrait, le presbytère.

Les croix

Croix de l’église.

Croix des Padouens.

Lavoir et moulin

On trouve trois petits lavoirs sur le territoire communal. Celui-ci est situé au bord du canal Alaric, au début de la rue Maréchal Foch. C’est le lavoir des Padouens.

Le lavoir des Padouens.

Le moulin à eau, rue du moulin vert. On trouve deux autres moulins à Séméac : l’un situé au pied de la côte route de Trie (moulin Llados), l’autre est devenu une petite usine hydro-électrique (moulin des pâtes).

L’usine Alstom

Voici le portail historique de l’usine Alstom. Les Constructions Electriques de France s’installent à Soues-Séméac en 1921. L’établissement s’appellera ensuite Alsthom, puis Alstom. L’usine employait 2200 salariés en 1978 pour la fabrication de locomotives.

La clinique Lampre

La clinique Lampre s’adresse aux personnes souffrant d’anxiété, de dépression, de troubles bipolaires, d’addictions. Elle est située dans une ancienne et belle demeure (début XIXe siècle).

Beau parc arboré de deux hectares.

La place des Padouens

C’est le lieu de rassemblement de toutes les générations.

Séméac, ville sportive

Un vaste espace derrière l’église est consacré aux pratiques sportives. Il faut dire que Séméac tient une place particulière dans l’histoire du sport bigourdan avec son mythique stade de rugby « Jules-Soulé », premier terrain officiel du stadoceste tarbais (de 1907 à 1970, voir notre lien en bas de page).

Le stade de rugby actuel dont le club a été fondé en 1919.

Le stade de football dont le club a été fondé en 1945.

La salle de sports.

En parcourant les rues

Quelques rares maisons anciennes ont survécu à la modernité. Le porche de cette bâtisse porte la date « 1639 ».

Séméac, une petite cité agréable et un centre du bourg dynamique.

Le bois de Séméac

Le poumon vert de Séméac porte le nom de bois de la Barthe. Promenade agréable. Curiosité : des arbres de cette forêt ont servi de pilotis pour Venise (voir notre lien plus bas).

Le château de Séméac

La décadence du château de Séméac s'amorce avec Philibert de Gramont, marquis de Séméac, qui mène un train de vie ruineux entre Londres et Versailles. Le petit château de province, très éloigné, est laissé à l'abandon et vidé de ses meubles. Malgré quelques réparations effectuées entre 1740 et 1763, le 6 juin 1777, tout l'angle du pavillon méridional de l'aile orientale du château s'écroule. La bâtisse entière est démolie, car son entretien coûte trop cher aux descendants. Les matériaux sont alors revendus pour d’autres constructions. En 2014, une exposition sur l’ancien château avait lieu en mairie de Séméac, voici quelques photos :

Maquette.

Croquis et plans exposés.

Vestiges des dépendances du château.

Vues aériennes