Présentation de la commune
Dans le cadre de haute montagne de la belle vallée d’Aure, Saint-Lary-Soulan surgit
en fond de vallée, juste avant l’étroit passage menant à Aragnouet et à l’Espagne.
Saint-Lary tire son nom du saint patron de la commune : Saint-Hilaire. Pour des raisons
essentiellement économiques liées à la pratique des sports d’hiver, le petit village
de Soulan a fusionné avec Saint-Lary en 1963.
Saint-Lary a misé avec succès sur le développement touristique des sports d’hiver,
mais aussi sur les pratiques sportives estivales (randonnées, rafting, équitation,
piscine…). Un établissement thermal complète l’offre.
Une certaine unité architecturale caractérise la commune avec de nombreux bâtiments
de bois et de schistes, même récents.
La mairie, dite « maison Fornier », est un ancien manoir qui daterait de l’année
1629. La dernière propriétaire voulait bien vendre l’ensemble de la maison et les
vastes jardins à la commune à condition d’y installer la mairie. Ce fut chose faite
en 1974. Observez devant la fontaine à l’ours.
L’ours de la fontaine, devant la mairie.
La maison du patrimoine a ouvert ses portes au public le 19 juillet 2017.
Juste à côté, l’office de tourisme.
La maison du Parc National des Pyrénées est voisine de la mairie. C’est également
un ancien manoir dont la tour d’Agut est le dernier vestige. La tradition locale
affirme que le comte Jean V d’Armagnac, brouillé avec le roi Charles VII, se réfugia
ici en 1455.
Saint-Lary est la dernière née des stations thermales des Hautes-Pyrénées (en 1988).
On a détourné les sources de l’ancienne station de Tramezaygues pour y soigner les
rhumatismes et faire de la rééducation fonctionnelle. Bains très appréciés après
le ski au centre de bien-être Sensoria Rio (2005).
Belle fontaine au rond-point de l’office de tourisme.
A l’origine, Saint-Lary ne doit pas son développement au ski, mais aux rentrées d’argent
de l’exploitation de l’hydro-électricité par EDF. Cette manne financière, liée à
des élus visionnaires et entreprenants, a permis les nombreux investissements touristiques.
Le jardin public de Saint-Lary est l’ancien parc de la maison Fornier (aujourd’hui
mairie).
Outre le ski, l’autre sport favori des Saint-Hilariens est le rugby. Le club a été
créé en 1947.
L’église Saint-Lary n’est curieusement pas dédiée à son patron Saint-Hilaire mais
à Saint-Bertrand de Comminges. L’église Saint-Hilaire a pourtant existé mais on n’a
pas hésité à la détruire en 1949 pour mieux laisser circuler les camions destinés
au chantier de construction du barrage de Cap-de-Long ! La nouvelle église, faite
de béton armé et ciment, a été construite entre 1950 et 1952 (consacrée le 16 octobre
1952, jour de la St-Bertrand), légèrement en retrait de l’ancienne. On y trouve à
l’entrée, depuis 1999, un vitrail représentant le buisson ardent (photo ci-contre).
La chapelle Sainte-Marie à Saint-Lary
Certains lui préfèrent la chapelle Sainte-Marie, d’origine romane. En ruine, l’ensemble
a été quasiment reconstruit en 1865.
A l’intérieur, une grande partie du mobilier provient de l’ancienne église Saint-Hilaire
détruite.
A voir, juste devant l’église sur un côté, un ensemble de deux cloches monumentales
(airains) surmontées d’un carillon. Voici l’explication la plus probable : le 23
juillet 1793, La Convention décrétait qu'il ne resterait plus qu'une seule cloche
par église et que les cloches restantes seraient mises à la disposition du Conseil
Exécutif pour y être fondues en canons. Nos montagnards s'empressèrent de démonter
les cloches et de les enfouir pour les dissimuler. Celles de Saint-Lary ont été retrouvées
par hasard en 2009, lors de la construction d’une résidence ! Ces deux cloches sont
aujourd'hui exposées devant l'église, en compagnie d'un carillon moderne (2013).
Un homme, maire et entrepreneur, est à l'origine du développement du ski à Saint-Lary
: Vincent Mir. En 1956 est construit le téléphérique du Pla d'Adet et en 1957, c'est
l'ouverture de la station. La route, passant par Soulan, est ouverte dans les années
1960.
La gare de départ du téléphérique au village.
La station du Pla d’Adet, posée sur le Pic Lumière.
Notre coup de cœur va pour cet ancien petit village, devenu hameau de Saint-Lary
en 1963. Soulan vient du gascon et signifie « lieu ensoleillé ». A plus de 1200 mètres
d’altitude, il vaut mieux voir le soleil assez souvent ! Soulan a longtemps été une
des communes les plus pauvres des Pyrénées, avec des terres peu fertiles et très
pentues. Il fallait garder les troupeaux à l’abri pendant la moitié de l’année à
cause du froid ! On a du mal à imaginer le courage et la volonté des premiers habitants
de Soulan.
Depuis son rattachement avec Saint-Lary, le hameau de Soulan n’a cessé de s’embellir.
Date inscrite au-dessus de la porte : 1580
La centrale hydro-électrique
La station d’altitude du Pla d’Adet