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Orincles

Présentation de la commune

L’étymologie d’Orincles reste obscure même si l’instituteur Candebat y voyait en 1887 « aurum includere » : or inclus, imaginant le ruisseau de la Géline roulant ses paillettes d’or…

Pour en savoir plus sur Orincles, voici nos autres pages :


Orincles : photos anciennes

L’école

La colline de Miramont

Les deux moulins à eau

L’horloge de l’église

Pierre à légende (Peyreblanque)

Stéphane Dulac, champion de baby-foot

La monographie 1887

Les anciennes gares de Loucrup et Orincles et le tramway

Le tour de France 1994 à Orincles

Le tour de France 2006 à Orincles

Maryse Danjoux, artiste à Orincles

Colette Jankovic, artiste à Orincles

L’inondation de juin 2014 et le pont de la Géline emporté

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Situé à 360 m. d’altitude dans la vallée de l’Echez et abrité des grands vents par les collines qui le bordent, Orincles bénéficie d’une brise saine et rafraîchissante le long du cours d’eau.

Même si la plupart des coteaux doucement pentus ont abandonné leurs vignobles, les riantes prairies fertiles, avec vue sur les Pyrénées, offrent un environnement agréable. Les châtaigniers y étaient autrefois fort nombreux, ainsi que les peupliers dont il reste encore quelques spécimens. D’après certains écrits, les ruines d’un ouvrage défensif de plan carré (château ?) se voyaient  au sud du village au XIXe siècle. Nous sommes dans l’ancien territoire du Marquisat de Bénac.

La colline de Miramont

La colline du Miramont (vue ici du village de Loucrup), facilement reconnaissable à sa grande antenne, est le point de repère du Marquisat. Elle est située en grand partie sur la commune d’Orincles et la surplombe du haut de ses 645 mètres.

Le Miramont a donné son nom à l’auberge du village.

La croix située à son sommet, figure sur le blason de la commune. Chaque 29 avril, toute la paroisse d’Orincles partait à pied en procession pour y célébrer Saint-Pierre martyr. On y priait également pour la protection des récoltes et l’absence de grêle. L’historien Antoine Duffourc raconte cette histoire en détail dans un article de 1886 du Souvenir de la Bigorre.

A une centaine de mètres du sommet en descendant vers Orincles, on s’arrête devant une pierre légendaire : la Peyreblanque (voir notre lien en bas de cette page).

L’Echez

L’Echez, coulant dans un lit étroit, est alimenté sur le territoire communal par la Géline et le Galor (ou Garleyre). Cette rivière prend sa source vers Germs-sur-l’Oussouet, traversant les contreforts de la Baronnie des Angles et le village d’Escoubès avant de continuer sa route vers Tarbes et se jeter dans l’Adour à Maubourguet.

Des canaux dérivés, alimentant 2 moulins et 2 scieries, ont autrefois permis le développement artisanal du village. Plusieurs puits et fontaines désaltéraient les habitants pendant les chaleurs estivales.

Le meilleur endroit pour profiter de ses rives est le pont Saint-Vincent.

A proximité, les ruines d’une ancienne scierie.

Pont sur le Galor, non loin de l’auberge du Miramont.


Si les cours d’eau apportent leurs bienfaits, ils peuvent aussi se montrer redoutables lors d’orages violents. Des crues torrentielles pouvant charrier de gros blocs de pierres ont occasionné par le passé des dégâts considérables. Dernièrement, l’orage du 13 juin 2014 emporta le pont sur la Géline.

Le monument aux morts consacré aux victimes des deux guerres est complété, à l’intérieur de la salle du conseil municipal, par des photographies.

Juste à côté de la mairie se trouve l’école maternelle, un grand parking, une aire de sport, la salle des fêtes et le plantier pour les joueurs de quilles de 9.

Belle fontaine à tête de lion à gauche de la mairie. A gauche sur la photo se trouve un chasse-roue. C’était une pierre destinée à éviter les dégradations des fontaines, des portails ou des murs par les roues des charrettes.

L’église

L’église classique Saint-Vincent, construction de briques et de pierres, a été achevée en 1866. Présence d’une belle croix à proximité. Ce bâtiment a succédé à une église plus ancienne détruite en 1862 et située dans l’enclos de l’actuel cimetière. Cette église avait été très abîmée par un séisme en 1854 et on ne pouvait plus l’utiliser. De 1856 à 1866, l’office se déroulait dans une grange et on avait accroché la cloche à un pommier !

L’ancien mécanisme d’horlogerie de l’église, daté de 1875, a été restauré par un bénévole. Il est remarquable et visible en mairie.

Dans les rues du village

Beaucoup de constructions sont d’anciens corps de ferme bâtis en gros galets provenant de l’Echez et de ses affluents.

Le patrimoine rural est encore bien présent. Les habitants d’Orincles étaient surnommés « Ets pourcatès » : les marchands de porcs. Si le cochon figure en bonne place sur le blason communal, c’est plutôt l’élevage de bovins qui domine actuellement.

Sortie de l’école à Orincles en 1908.

Nos autres pages

Autour de la mairie

La mairie, à l’architecture traditionnelle, est plus récente qu’il n’y paraît puisqu’elle a été inaugurée le 11 novembre 1999, en même temps que le monument aux morts.

Orincles est une des sept dernières communes du 65 à pratiquer ce sport ancestral qui mêle adresse, concentration, endurance et convivialité.

L’ancienne gare

En direction de Lourdes, au hameau, ce bâtiment blanc est l’ancienne gare du tramway de la Bigorre, qui a circulé entre Lourdes et Campan de 1914 à 1932. Juste derrière la gare, l’aire naturelle du camping du cerf-volant, accueillera avec plaisir les personnes désirant visiter ce beau territoire et se reposer loin des tumultes des grands villes.