Revenir à la page "Patrimoine des Hautes-Pyrénées".
wpf41bb90b.png

Orignac

Présentation de la commune

Le domaine antique d'Aurinius a donné son nom à Orignac. C'est un village situé sur un territoire de coteaux assez accidentés, au sommet d'une colline qui n'est en fait que le prolongement du « Haut-de-la-côte » de Bagnères-de-Bigorre. L'habitat est constitué en majorité d'anciennes fermes, serrées les unes aux autres, comme pour se protéger des vents qui peuvent être forts.

Pour en savoir plus sur Orignac, voici nos autres pages :


L’école

Les anciennes mines

Arbre remarquable

Le lavoir

Revenir à la page "Patrimoine des Hautes-Pyrénées".

L'ancien château est plutôt à chercher à l'emplacement de l'actuelle église. Elle est en effet bâtie sur une ancienne motte féodale bien circulaire, et parfaitement visible du ciel. L'édifice religieux possède un joli clocher à cinq clochetons abritant une cloche datée de 1676, provenant dit-on de l'ancienne chapelle détruite de Luquet. A l'intérieur, c'est surtout un autel en bois sculpté et doré, entouré de six colonnes supportant un baldaquin, qui se remarque. Cet ouvrage de Dominique Ferrère, classé Monument Historique,  nous rappelle celui de la cathédrale Notre-Dame-de-la-Sède à Tarbes. L'ensemble provient de l'ancien couvent de Médous à Asté et fut donné à la commune en 1793 par le Ministre de l'Intérieur. Des visites guidées du patrimoine baroque des églises du secteur, dont celle d'Orignac, sont organisées au départ d'Asté (maison des Ferrère).

Le camp du Casterieux

A l'extrémité nord de la commune, le camp du « Casterieux », s'inscrit dans un carré parfait de 100 mètres de côté, avec fossés et talus. Son origine serait fort ancienne. Longtemps considéré comme un possible camp romain, les dernières recherches montrent qu'il s'agirait d'une forteresse médiévale avortée. Ni terminé, ni habité, le lieu n'avait en tout cas pas été choisi au hasard, le panorama y étant spectaculaire.

Les anciennes mines

D'anciennes mines de lignite exploitées à partir du XIXe siècle, et aujourd'hui comblées, revêtent une importance considérable. Non seulement, elles ont permis de faire venir dans la région l'ingénieur Célestin-Xavier Vaussenat, un des fondateurs de l'observatoire du Pic-du-Midi-de-Bigorre, mais on a découvert dans ces mines les restes des mammifères les plus anciens des Hautes-Pyrénées, bien antérieurs au mammouth : chalicothère, dinothérium (ancêtre de l'éléphant), rhinocéros… Le lignite (du latin lignum : bois), sorte de combustible utilisé pour le chauffage, provenait à Orignac d'anciens séquoias transportés par les crues de l'Adour et bloqués dans une cuvette. Les animaux trouvés ont, eux-aussi, été transportés à l'état de cadavre par l'Adour en crue. Tout ce petit monde s'est donc retrouvé piégé à cet endroit, il y a 20 millions d'années ! les mines fermèrent après la seconde guerre.

Vaussenat

Parallèlement au lignite, on extrayait l'argile présent en grande quantité dans le sol pour fabriquer des briques. Leur cuisson était alimentée par le lignite. On utilisa ces briques dans beaucoup de constructions de 1854 à 1880, notamment pour le viaduc de Lanespède.

Le lavoir

Parmi les services présents dans la commune, citons l'école, la bibliothèque, le centre d'équitation ainsi que l'auberge réputée qui attire au village des personnes, venant parfois de fort loin.

La bascule publique

L’église Saint-Martin

La mairie-école

Au cœur du bourg

La place du village a été aménagée en 2018 sur l’emplacement d’une ferme ruinée. On y trouve le monument aux morts, une belle croix et un puits.

Vues aériennes

Archéologie

Le secteur est fréquenté depuis fort longtemps. Deux haches polies datées du Néolithique ont été retrouvées en 1987 et 1988 sur le territoire communal. Voici celle trouvée par Jean et Thierry Barragué.