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Mont

Présentation de la commune

MONT est le dernier village à l'est du département (et le plus haut à 1300 m. d’altitude) sur les pentes du col de Peyresourde.

Il domine la vallée du Louron. En bas sur la photo, le lac de Génos-Loudenvielle.

L’église Saint-Barthélémy

Le joyau du village est son église Saint-Barthélémy, classée Monument historique, datée du XIIe siècle, transformée au XVIe. Cette église romane a fait l'objet d'importants travaux de restauration de 2010 à 2012. Elle est magnifique, avec son clocher barlong.

à l’intérieur de l’église :

Pour en savoir plus sur Mont, voici nos autres pages :

L’ancienne école

Table d’orientation

Le chrisme, au-dessus de la porte d’entrée. A noter en bas à gauche un petit personnage sculpté qui semble lire.

Les peintures extérieures du mur sud sont surtout célèbres pour son « diable » à droite, dans une scène de l’enfer. Au centre : Saint Pierre et Saint Michel. Ces peintures sont du XVIe siècle (1573) !

Remarquables peintures également sur les murs et la voûte. Le retable « Renaissance » du maître-autel date du XVIIe siècle. Il occupe tout le mur du chevet du choeur. Il est divisé en trois panneaux séparés et encadrés par des colonnes torses. Le centre du panneau est occupé par un bas-relief de la Vierge et de Saint Jean encadrant le Christ en croix. Dans les panneaux latéraux, deux niches reçoivent deux statues : à gauche, Saint Barthélémy tenant un livre ouvert et un couteau, à droite, Saint Exupère en guerrier avec tunique, bottes et bonnet phrygien, tenant une lance et la palme du martyre.

L’oratoire :

L’église est entourée de son cimetière typique, mais on découvre vite le petit oratoire dédié à Sainte-Catherine d’Alexandrie.

La chapelle de Bayet

En haut du village, au bout de la carrère-dessus, se trouve la petite chapelle de Bayet, objet d’une légende inscrite sur le petit panneau.

Jetez un œil sur la petite pierre (ancienne ?) au-dessus du toit.

Le moulin

Juste avant d’arriver au village, dans un lacet en contrebas.

Si son intérieur est remarquable (ouvert au public), il ne faut pas louper ses peintures murales extérieures ainsi que celles du bel oratoire.

Vierge à l’enfant (couronnés) tenant une pomme (XVe).

Bénitier du XIIe siècle.

Les peintures (1573), également remarquables, sont signées P. Bona. L’inscription D.O.M. Deo Optimo Maximo signifie « Dieu Tout Puissant ». On reconnaît Catherine dans la première scène à sa main levée, puis dans la deuxième scène à ses mains croisées. Catherine va être exécutée (décapitée). Le jour de sa fête, le 25 novembre, les jeunes filles venaient la couronner, ce qui a donné la tradition des « Catherinettes ».

Fontaine à l’ours et au bélier.

Les fontaines

Très belles fontaines et abreuvoirs de pierre.

En parcourant les rues…

Dans les deux ou trois rues pentues du village, où en été les roses trémières sont reines, les nombreuses plaques d'interprétation du Pays d'Art et d'Histoire des Nestes et du Louron guideront le promeneur et sauront lui faire découvrir tous les trésors.

Maisons anciennes avec fours à pains et belles toitures d'ardoises.

Jardins fleuris et petits recoins intimes...

Vues aériennes

Ouverture « Renaissance » en réemploi dans le mur de la fontaine.

Le village tire son nom de sa position à flanc de montagne.

La mairie

à l’extérieur de l’église :

Plus discrète est la petite croix discoïdale à l’extrémité du toit. Elle représente une rareté : le Christ, nu, dans un cercle.

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