Mérilheu
Proche de Bagnères-
Présentation du village
Vue aérienne
L’étymologie de Mérilheu (autrefois Merlheu) est obscure et plusieurs hypothèses tentent d’expliquer son nom. L’une des plus plausibles viendrait de l’appellation en langage du pays des carrières de marne, les « merlères ».
Les trois centres d’intérêt de la commune sont le cadre de vie, le calme et la proximité
avec Bagnères-
Bâtiments communaux
La mairie est une extension vers le nord de l’école communale.
L’école communale date de 1887-
On y trouvait deux classes (filles et garçons). Un petit mur séparait les filles et les garçons dans la cour de récréation.
La salle des fêtes.
Y figure le blason communal qui nous rappelle que le sobriquet des habitants est « eras castanhas » (= les châtaignes). On trouvait effectivement à Mérilheu une bonne production de châtaignes, qui constituait un aliment important pour les populations.
L’église
L’église classique de Bigorre est dédiée à Sainte Barbe (Sancta Barbara en latin), fêtée le 4 décembre.
Une inscription latine au-
L’intérieur de l’église est chaleureux, impression qui est due à la prédominance du bois, notamment avec les lambris au plafond.
Derrière l’autel, un tableau de sainte Barbe et deux statues (Le Sacré Cœur et sainte Barbe).
A côté de la petite chapelle consacrée à Notre-
La tribune
Croix dans le village
Quand vous croisez des croix en Bigorre, ce sont soit des croix des chemins (aux intersections), soit des croix de mission.
Belle croix de mission 1878, près d’un mur de l’église..
Les puits
Le gros problème de Mérilheu a longtemps été le manque d’eau. Pas de fontaine au village et eau non potable aux ruisseaux (mélange d’eau et de glaise), irrigation impossible. Aussi, chaque ferme possédait son propre puits d’une profondeur de 4 à 5 mètres.
Mérilheu, terre d’élevage
Les agriculteurs de Mérilheu se sont tournés principalement vers l’élevage bovin et ovin.
Mérilheu de mon enfance
Pierre Manse a publié en 1971 l’ouvrage de référence sur la vie de Mérilheu au début du XXème siècle. C’est un témoignage sur Mérilheu mais aussi sur la vie quotidienne et sur les traditions des villages de Bigorre (le bois, les moissons, la fenaison, le pain, le lait, l’éclairage, les chemins, les marchés, les auberges…). Lecture très agréable.
Photo extraite du livre : une paysanne en « capulet ».
Pierre Manse (1899-
Promenade
Le secteur de l’église et de l’école est nommé « Le Cap de Mérilheu », tandis que les maisons un peu plus bas sont situées sur « Le pè de Mérilheu ».