Mérilheu

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Proche de Bagnères-de-Bigorre, Mérilheu s’est établi sur un promontoire entre les vallées de deux petits ruisseaux naissants (ruisseau de Hauban et Arrêt). Le village n’existait pas au moyen âge, même si une voie romaine traversait le plateau. Hauban, qui était un hameau de Mérilheu, lui fut détaché en 1790. Les terres y sont fertiles, mais exposées au vent.

Présentation du village

Vue aérienne

Pour en savoir plus sur Mérilheu, voici une autre page :


L’école


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L’étymologie de Mérilheu (autrefois Merlheu) est obscure et plusieurs hypothèses tentent d’expliquer son nom. L’une des plus plausibles viendrait de l’appellation en langage du pays des carrières de marne, les « merlères ».

Les trois centres d’intérêt de la commune sont le cadre de vie, le calme et la proximité avec Bagnères-de-Bigorre.

Bâtiments communaux

La mairie est une extension vers le nord de l’école communale.

L’école communale date de 1887-88.

On y trouvait deux classes (filles et garçons). Un petit mur séparait les filles et les garçons dans la cour de récréation.

La salle des fêtes.

Y figure le blason communal qui nous rappelle que le sobriquet des habitants est « eras castanhas » (= les châtaignes). On trouvait effectivement à Mérilheu une bonne production de châtaignes, qui constituait un aliment important pour les populations.

L’église

L’église classique de Bigorre est dédiée à Sainte Barbe (Sancta Barbara en latin), fêtée le 4 décembre.

Une inscription latine au-dessus de la porte nous donne l’année de construction : 1809.

L’intérieur de l’église est chaleureux, impression qui est due à la prédominance du bois, notamment avec les lambris au plafond.

Derrière l’autel, un tableau de sainte Barbe et deux statues (Le Sacré Cœur et sainte Barbe).

A côté de la petite chapelle consacrée à Notre-Dame-de-Lourdes, un monument aux morts commun à Mérilheu et Hauban (pendant longtemps, Hauban n’a pas eu d’église).

La tribune

Croix dans le village

Quand vous croisez des croix en Bigorre, ce sont soit des croix des chemins (aux intersections), soit des croix de mission.

Belle croix de mission 1878, près d’un mur de l’église..

Les puits

Le gros problème de Mérilheu a longtemps été le manque d’eau. Pas de fontaine au village et eau non potable aux ruisseaux (mélange d’eau et de glaise), irrigation impossible. Aussi, chaque ferme possédait son propre puits d’une profondeur de 4 à 5 mètres.

Mérilheu, terre d’élevage

Les agriculteurs de Mérilheu se sont tournés principalement vers l’élevage bovin et ovin.

Mérilheu de mon enfance

Pierre Manse a publié en 1971 l’ouvrage de référence sur la vie de Mérilheu au début du XXème siècle. C’est un témoignage sur Mérilheu mais aussi sur la vie quotidienne et sur les traditions des villages de Bigorre (le bois, les moissons, la fenaison, le pain, le lait, l’éclairage, les chemins, les marchés, les auberges…). Lecture très agréable.

Photo extraite du livre : une paysanne en « capulet ».

Pierre Manse (1899-1980) était inspecteur de l’Education Nationale, ancien combattant 39-45, prisonnier de guerre. Une rue du village porte son nom.

Promenade

Le secteur de l’église et de l’école est nommé « Le Cap de Mérilheu », tandis que les maisons un peu plus bas sont situées sur «  Le pè de Mérilheu ».