Labastide
Photos anciennes
L’espace préhistorique
Trois grandes grottes ont été fréquentées par les premiers hommes, un peu à l’écart
du village. Un espace de découverte a été aménagé. Notre conseil, si vous n’êtes
pas pressés, garez-
La mairie (et ancienne école fermée en 1986).
La grotte blanche (petite spugue)
A Labastide, vous aurez le privilège de vivre les expériences d'un espace préhistorico-
La grotte blanche est ouverte au public. On peut y visionner un film retraçant l’histoire du lieu.
Des animations (feu, propulseur, peinture…) sont proposées aux petits ou grands. Si vous êtes passionnés par la préhistoire, couplez cette visite avec celle des grottes de Gargas.
La perte
Plus qu’une grotte, c’est un vaste abri où tous les cours d’eau du village se rejoignent pour disparaître un trou appelé « perte ».
La grotte préhistorique (grande spugue)
C’est la grotte qui a fait la réputation internationale de Labastide. Elle est fermée au public pour des motifs compréhensibles de protection. Un peu cachée derrière la montagne, elle n’est pas visible pour les visiteurs.
Le vaste porche d’entrée où s’abritaient les chasseurs-
C'est au fond de cette grotte que Norbert Casteret repéra en 1932 des peintures et
gravures datant du magdalénien : bison, lion mais surtout un cheval, seule peinture
polychrome préhistorique du département des Hautes-
Parmi les autres découvertes, signalons un magnifique collier de têtes d’animaux aux contours découpés dans des os de chevaux ou de bisons (découvert par Georges Simonnet en 1947) . Les 19 contours découpés (18 têtes d'isards et une tête de bison) ont été trouvés à l'intérieur de la grotte (à 200 m. de l'entrée, dans une cachette secrète). La possibilité d'une disposition symétrique par rapport à la tête de bison a suggéré l'idée d'un collier, idée renforcée par la présence de trous. C'est la partie d'un os très spécifique (os hyoïde) qui a été utilisée. Il a fallu abattre dix bêtes au minimum (cheval ou bison) pour réaliser ce collier. Ces 19 têtes, réalisées par le même artiste, sont localisées à Toulouse (collection particulière).
Egalement plusieurs gravures sur les parois (bisons, chevaux mais aussi plus rares une oie et un lion des cavernes). Ne nous y trompons pas : ces richesses sont de renommée mondiale, et on oublie parfois que la France conserve le patrimoine le plus riche de la planète dans ce domaine.
bison
bison
oie
bison
lion des cavernes
Restes de renard polaire bien conservés (découvert par Jean Barragué en 1983).
L’église
L’église Saint-
La nature sauvage du site et ses nombreuses cavités ont valu le surnom de « blaireaux » et de « loups » aux habitants de Labastide.
Le château
Une grande maison blanche surplombe le village. Tout le monde l’appelle ici « le château ».
Elle est en effet située sur le site de l’ancien château dont subsistent quelques vestiges des remparts.
Le monument aux morts
Labastide a payé un fort tribut à la grande guerre puisqu’on dénombre 23 noms sur le monument aux morts face à l’église, ce qui est énorme pour un si petit village.
La fontaine-
Jolie fontaine-
On trouvait autrefois, à la place du petit muret, le lavoir public en ciment. Il a été démoli.
Promenade dans le village
Le village a gardé son caractère authentique. On ne trouve que des maisons anciennes, dont certaines ont été restaurées avec goût.
treillis
L’ancien café « chez Georgette »
Curiosité
On nous signale cette pierre circulaire à l’intérieur d’une maison de Labastide. Elle servait pour la lessive. On plaçait le baquet de bois sur cette pierre nommée « arruscadèr ». Une gorge circulaire creusée dans le sol, nommée « couladou » permettaient à l’eau de s’évacuer.
Tradition
Dans les Baronnies, les populations sont attachées à leurs coutumes. Une très ancienne tradition dite de « La Sègue », encore en usage au XXIe siècle à Labastide, veut que les nouveaux mariés au village ouvrent une barrière symbolique, décorée de fleurs et de feuillages, devant l'ensemble des habitants réunis, juste après la cérémonie religieuse. Le marié doit donc penser aux alliances et à la pince avant d’aller à l’église !
Labastide, terre de cinéma
La nature sauvage et l’authenticité du village ont fait de Labastide un décor idéal pour plusieurs films. On citera « le Pacte des loups », « un village presque parfait » ou encore le téléfilm « La fine équipe » dont plusieurs habitants se rappellent encore les bons moments avec l’acteur Jean Yanne.
Notre conseil lecture
Si vous voulez être incollables sur Labastide, nous vous conseillons la lecture de cet ouvrage écrit par Odile Salle Canne, dernière institutrice du village.
Pour en savoir plus sur Labastide, voici nos autres pages :
Son clocher est typique de ceux que l’on trouve dans les Baronnies.
Labastide est né de la volonté du seigneur du village voisin d'Esparros qui désirait créer un lieu de peuplement au XIIIe siècle. Son nom vient de là. Une charmante route touristique, franchissant le Col de Coupe et offrant un belvédère grandiose sur les Baronnies, mène à Labastide. Beaucoup de cyclistes l'empruntent. Entouré de collines boisées aux grands et beaux pâturages verdoyants, le village est resplendissant à la belle saison. Ses habitations, blotties les unes contre les autres pour se protéger des rigueurs de l'hiver, sont curieusement situées comme au fond d'un entonnoir. Là, tous les cours d'eau se rejoignent pour disparaître dans un gouffre appelé « Perte », encadré par un porche naturel immense.
Présentation du village
Vues aériennes