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Juillan

Présentation de la commune

Juillan est l’exemple typique d’une commune à vocation agricole qui se transforme progressivement en commune pavillonnaire, du fait de sa proximité avec Tarbes (à l’exemple de Laloubère, Séméac, Aureilhan…). Juillan tire son nom du domaine antique de Julius marque d’une occupation ancienne du site. Une hache préhistorique polie a été retrouvée près des terrains de sport et des tuiles gallo-romaines, des restes d’amphores près de l’église.

Le bourg est assis sur un terrain plat. Toutefois, deux buttes (Turon et Bellevue) se détachent du paysage en sortant de l’agglomération.

Juillan et les cailloux

Le surnom des habitants de Juillan est « eths calhauassès » (= ceux qui vivent au milieu des cailloux). Surnom entièrement justifié car tous les murs et bâtiments anciens ont été construits avec des galets roulés que l’on trouvait en abondance dans les prés et les cours d’eau de la commune.

Une porte murée jusque dans les années 2010-2020 était considérée comme l’entrée des cagots, une population rejetée et discriminée dans de nombreuses communes de Bigorre.

Les voûtes de la nef reposent sur six piliers imposants.

L’autel et son décor très dépouillé s’explique de la façon suivante : vers 1950 plusieurs églises suivent les nouvelles directives liturgiques et suppriment du mobilier, c’est le cas entre autres de Juillan.

La tribune

Vitrail de Sainte-Bernadette de Lourdes

Le haut du bénitier semble assez ancien.

Les écoles

L’école publique

L’école privée St-Pierre

La pompe

A l’instar des communes d’Azereix ou Asté, Juillan a conservé son ancien pompe à incendie.

Les lavoirs

On trouve à Juillan deux lavoirs construits dans le même style : piliers en briques et mur en galets. Ci-dessus, le lavoir de la Mariguère.

Et voici celui du Juncassa, à l’entrée d’un petit parc. Il y avait deux autres lavoirs aujourd’hui disparus : un grand avec 4 piliers et un plus petit au niveau du stade de foot.

Juillan et l’eau

L’eau jouait un rôle essentiel à Juillan avec deux cours d’eau l’Echez et la Geüne sur lesquels on dénombrait 4 moulins et 2 scieries en 1887.

Le pont du chemin de fer

Juillan et l’avion

Une partie du territoire communal empiète sur les pistes de l’aéroport Tarbes-Lourdes-Pyrénées, créé en 1948. Les autres communes sont Ossun, Louey et Azereix.

Un quartier destiné à accueillir les travailleurs de l’aéroport et de l’usine Morane-Saulnier (devenue Socata puis Daher) a vu le jour à Juillan. C’est la cité Morane qui possède une identité qui lui est propre.

Juillan, commune dynamique

Outre les très nombreux commerces, Juillan possède de bonnes infrastructures sportives et culturelles. Ci-dessus un match de football oppose Juillan (en blanc et rouge) à Campan.

Le club de rugby a été fondé en 1917.

Au hasard des rues

Celui qui prend le temps de déambuler dans les rues proches de la mairie découvrira un riche patrimoine bâti. De grands corps de ferme au portail imposant témoignent de la prospérité des activités agricoles d’autrefois sur ces terres fertiles.

Un patrimoine qui pourra être mis en valeur par l’enfouissement des câbles.

Vue originale sur le lac de Gaube…

Pour en savoir plus sur Juillan, voici nos autres pages :


Les écoles et l’ancienne mairie

Anciennes photos de la gare

Anciennes photos de Juillan

D’autres photos des lavoirs

Accident de chemin de fer en 1944

Le champ de manœuvres de Juillan

Quand on cherchait du pétrole à Juillan…

Le canton d’Ossun

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La mairie et le monument aux morts

La mairie est très centrale et fait face à l’église. Elle date de 1881 et était à l’origine l’école des filles. La première mairie, aujourd’hui détruite, se trouvait à proximité, remplacée par un bâtiment municipal moderne.

A ses côtés est posé un intéressant monument aux morts, inauguré le 18 septembre 1921 près de l’église et déplacé en 2019. Il est l’œuvre de l'artiste Henri Borde (1888-1958), peintre et sculpteur, à qui on doit aussi les fontaines des Allées à Tarbes, les peintures de la cathédrale et le monument aux morts de Sarriac-Bigorre.

L’église

L’église Saint-Pierre date du milieu des XVIIe et XVIIIe siècles mais a été profondément modifiée un peu avant 1850. En effet, à cette époque, les églises étant trop petites pour accueillir tous les paroissiens et on n’hésitait pas à démolir des édifices anciens pour plus de confort.

Juillan et le train

Jullan bénéficiait également de voies de communication importantes qui ont aidé à son développement, avec la présence d’une gare de chemin de fer, aujourd’hui fermée, sur la ligne Toulouse-Bayonne

L’espace Jouanolou accueille de multiples associations.