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Gardères

Gardères (du gascon garda et suffixe diminutif -èra : petite tour de garde) est une commune des Hautes-Pyrénées enclavée dans le département voisin des Pyrénées-Atlantiques. Cette situation administrative originale a pour effet de provoquer un sentiment identitaire et un fort attachement des habitants à la Bigorre. Toutes les tentatives de suppression de ce particularisme ont échoué à cause de ça.

Le cœur du village

Belle fontaine portant le blason communal.

L’école.

L’église et la mairie.

Entouré de beaux paysages agricoles, Gardères présente en son centre, face à la mairie, un château imposant, bâti en 1723 sur l'emplacement de l'ancien château fort. Remanié au XIXe siècle, ce château est abandonné, pillé, abîmé par les intempéries au XXe siècle. Inscrit aux Monuments Historiques en 1997 et surtout réhabilité à partir de 2000 par la volonté de son nouveau propriétaire, il reprend vie aujourd’hui.

On peut le visiter et c'est un vrai plaisir de déambuler au printemps ou en été dans ses beaux jardins à la Française aux buis finement taillés, d'admirer le potager, l'orangerie et la basse-cour. Toute l'énergie est mise au service de la restauration de cette bâtisse, avec une décoration intérieure XVIIIe magnifique, cela mérite vraiment une visite. Ne nous y trompons pas, ce patrimoine est unique dans le département des Hautes-Pyrénées (visites les vendredis et samedis).

L’orangerie et la chapelle.

Triplex pour animaux de la ferme.

Le vieux puits.

Maisons de caractère

Quelques belles maisons du bourg :

Le lac du Gabas

Lieu fréquenté depuis très longtemps (hache du néolithique retrouvée sur le territoire), Gardères est situé sur la rive droite de la rivière Gabas, affluent de l'Adour, qu'on a transformé en énorme réservoir d'eau en 2005.

Ce lac, avec au départ une originale table d'orientation, fait le bonheur des promeneurs qui peuvent en faire le tour long de 10 kilomètres, mais aussi des grands oiseaux qui y ont trouvé un lieu à leur convenance.

Pour en savoir plus sur Gardères, voici nos autres pages :


L’école

L’horloge astronomique (en bas de page)

Le château de Gardères

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Au cœur du village remanié et rénové il y a peu sous la houlette d'une municipalité dynamique, on trouve une fort belle place arborée : l'église, le cimetière, la mairie, l'école et la salle des fêtes.

Un peu plus loin, l’épicerie.

Portail daté 1900, en allant vers Séron.

Vues aériennes

Le cœur du bourg, autour du château.

Idée cadeau

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Le visiteur est étonné par l'intérieur de l'église Saint-Julien. Une décoration peinte suggère la voûte céleste et ses innombrables étoiles. La pièce est remplie de couleurs vives qui soulignent son atmosphère éthérée et ses ornements majestueux. Le calme qui y règne et la sérénité qui s'en dégage font naître chez le visiteur un sentiment de paix et de bien-être. Reconstruite au XIXe siècle, elle a conservé dans les deux chapelles latérales des éléments baroques de l'ancien retable, notamment un panneau en bois doré de la Cène du XVIIIe siècle dans la chapelle nord, attribué au sculpteur de la Haute-Bigorre, Marc Ferrère. Au-dessus de l'autel, un vitrail semi-circulaire représente saint Julien. Saint Julien de Brioude était un soldat romain converti au christianisme, qui aurait subi le martyre en 304. Le vitrail a été réalisé par l'atelier Mauméjean de Pau en 1870. Sous le vitrail, un tableau de 1841 du peintre tarbais François Lataste représente la Crucifixion. Les autres vitraux ; nombreux et intéressants, postérieurs (1924) ont été réalisés par l'atelier du peintre-verrier Louis Saint-Blancat de Toulouse. A noter un vitrail caché dans la sacristie, qui représente saint Pierre. Dès l'entrée sous le porche de l'église, le regard est attiré par une cloche suspendue. Elle provient de l'ancien couvent de Gardères (école actuelle). Entreposée vers 1930 dans le clocher de l'église, elle a été rénovée et installée en 2001 à cet emplacement. Au dehors, la croix de mission monumentale qui domine les abords de l'église, près du cimetière, date de 1835. Elle se dresse, silencieuse et majestueuse, comme pour rappeler à ceux qui la regardent la foi qui a soutenu les générations passées.

L’église a conservé dans les deux chapelles latérales des éléments baroques de l'ancien retable, notamment un panneau en bois doré de la Cène du XVIIIe siècle dans la chapelle nord, attribué au sculpteur de la Haute-Bigorre, Marc Ferrère.

Le château