Esquièze-Sère

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Esquièze-Sère est situé dans la vallée de Luz-Saint-Sauveur, sur un territoire splendide qu’on appelle ici le « Pays Toy ». Les habitants se sont installés sur les premières pentes de la montagne, rive droite du gave du Bastan.

Présentation du village

Les cagots

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Pour en savoir plus sur Esquièze-Sère, voici nos autres pages :


Le lavoir

L’école

La gare de Luz-Esquièze

Le château Sainte-Marie

Les cagots

L’église de Sère par Utrillo

Quand l’ancien côtoie le moderne…

Par une délibération du 14 mars 1841, la commune de Luz souhaiter annexer les villages voisins d’Esquièze, de Sère-en-Barèges et de Vizos. Ces derniers ont souhaité garder leur autonomie, Esquièze et Sère fusionnant même en une seule commune par ordonnance royale signée Louis-Philippe le 8 mars 1846. C’est pour cela qu’on trouve deux églises au village. Si l’étymologie d’Esquièze est obscure, celle de Sère vient du latin cella (= ermitage, petit monastère).

Esquièze-Sère, par sa proximité avec la haute montagne, fait partie de la zone d’adhésion au Parc National des Pyrénées, créé en 1967.

Le secteur très touristique autour de Luz fait qu’on assiste à un afflux important de population à la saison estivale (et dans une moindre mesure à la saison de ski). Des résidences de tourisme, des locations et des campings occupent le paysage et cohabitent avec un habitat plus ancien.

Bâtiments publics

La mairie d’Esquèze-Sère

L’école publique

L’ancienne école

L’église d’Esquièze

C’est l’église Saint-Nicolas du XIIIe siècle. Son clocher-tour à arcades est plus récent (XVe-XVIe) et a remplacé un clocher-mur qui devait ressembler à celui de l’église de Sère.

Entrée ancienne où on devait marcher sur des pierres tombales du XVIIe !

Entrée gothique de la tour-clocher

A l’intérieur de l’église, l’œil est immédiatement attiré par le retable dont le personnage central est saint Nicolas

Grand panneau de bois où des damnés sont livrés aux flammes. Des anges viennent en aide (purgatoire ?).

Au-dessus des fonts baptismaux est accrochée une pierre romane qui se trouvait autrefois à l’extérieur.

Chapelle de la Vierge

Chapelle Saint-Joseph

Alignement

L’église de Sère

L’église de Sère, XIe-XIIIe, est considérée comme une des plus anciennes sinon la plus ancienne des Hautes-Pyrénées. C’est l’église Saint-Jean-Baptiste.

C’est un chef-d’œuvre de l’art roman de la vallée.

Portail sculpté, chrisme…

Retable dont le motif central représente le baptême de Jésus par Jean.

Chapelle de la Sainte-Famille, de retour d’Egypte.

Chapelle de la Vierge

Notre conseil : profitez des tables à pique-nique et de la vue juste derrière l’église.

Lavoir et fontaine

Beau lavoir dont le bassin le plus ancien date de 1866.

Intérieur du lavoir

La fontaine de la place de l’Arole date de 1834. Autrefois surmontée d’une simple petite croix, on lui ajouta l’oratoire de la Vierge au XXe siècle.

L’ancienne gare et ses abords

Un petit tramway électrique circula dans la vallée de 1897 à 1932. On l’appelait le P.C.L (Pierrefitte-Cauterets-Luz). Voici l’ancienne gare de Luz-Esquièze.

Ancien hangar à tramway transformé en lieu d’expositions artistiques contemporaines : le hang-art. Inauguré le samedi 19 décembre 2020.

Comme à Pierrefitte-Nestalas, les abords de la gare de Luz-Esquièze ont vu la construction de plusieurs hôtels.

Fontaine face à la gare

Hôtel du Tourmalet, ancien Grand Hôtel de Londres à la « Belle époque ».

Un simple pont sur le Bastan sépare Esquièze-Sère (à gauche sur la photo) de Luz-Saint-Sauveur (à droite).

Au hasard des rues

Dans le village d’Esquièze-Sère, des rues étroites et pentues serpentent à travers les habitations, mais elles ont en commun d’avoir chacune un point de vue admirable. Esquièze-Sère, c’est le village-balcon !

La « caillabère », une ruelle pavée en escaliers reliant le quartier-haut (Pouey) au quartier-bas (Arole) a remplacé un passage autrefois caillouteux et pentu. N’hésitez pas à l’emprunter pour déambuler dans le vieux village.

Linteau 1583

Jeu de toits

Le château Sainte-Marie

Le château Sainte-Marie est situé sur le territoire communal d’Esterre, en limite avec Esquièze. Mais c’est depuis Esquièze que son accès est le plus facile. Promenade familiale par excellence. Beau point de vue sur Luz, surtout en matinée.

La Carde - Lainages des Pyrénées

En 1887, il restait sur le territoire communal une industrie en activité composée de deux scieries, quatre moulins et une carderie. La « Carde », fabrique du chaud lainage des Pyrénées, est une institution dans la vallée. On peut visiter les ateliers et la boutique.

Esquièze, comme d'autres villages des Pyrénées, a connu au moyen âge et jusqu'au XIXe siècle une race maudite de gens rejetés dont l'origine reste mystérieuse. Ces parias vivaient parqués dans un quartier spécial. C’est le quartier des cagots. Les cagots passionnent les historiens et on compte de nombreux livres qui leur sont consacrés.

Cette image extraite d’une revue du XXe siècle nous montre une vision erronée des cagots, les présentant comme des êtres dégénérés. C'est un témoignage édifiant sur les préjugés dont étaient victimes ces personnes, même récemment. On peut se demander si toutes les sociétés n’ont peut-être pas besoin de la présence de marginaux et de rejetés. Cela conforte tous les autres dans la normalité.

Vues aériennes

Esquièze-Sère. Au fond à droite : Luz-Saint-Sauveur.

Le quartier de l’ancienne gare et de la mairie.

L’église d’Esquièze.

L’église de Sère.