Cantaous

Cantaous est posé sur un rebord du plateau de Lannemezan. La vue sur les montagnes est admirable. Quelques petits ruisseaux serpentent sur le territoire communal, notamment la Baquère (= ruisseau des vachers). On trouvait également un moulin à eau.

Présentation du village

Pour en savoir plus sur Cantaous voici nos autres pages :

La gare de Cantaous

L’école

Le joli nom de Cantaous dérive du gascon cantau (= versant, rebord), qui s’explique par la situation géographique de la commune. Cantaous n’est devenu indépendant qu’en 1957, car il n’était jusque là qu’un hameau de Tuzaguet. Les limites communales de Cantaous sont un peu biscornues, Tuzaguet souhaitant conserver un bois au sud de Cantaous.

Services publics

La mairie

L’école publique, qui date de 1881, était l’ancienne école de garçons.

Le couvent de Cantaous

C’est surtout le couvent, maison mère de la congrégation des sœurs de Saint-Joseph fondée en 1843, qui fait la réputation de Cantaous. Ce bâtiment tout en longueur, et ses dépendances, accueille outre le couvent et sa chapelle, une école, un collège et même depuis quelques années une maison de retraite EHPAD. De l’enfance à la vieillesse, on peut passer toute sa vie à Cantaous !

L’intérieur de la chapelle du couvent, restaurée en 1959, est décoré d’une grande fresque de l’artiste Jacques Bringier.

L’église du village

L’église du village est accolée aux bâtiments du couvent. Elle est récente (1959) car elle a été construite dès l’indépendance de la commune en 1957. Elle est consacrée à Notre-Dame-de-l’Assomption (fête le 15 août).

Sa façade a été réalisée en pierre de Montoussé.

Eglise très sobre, dans le style des bâtiments religieux des années 1950.

A quelques pas de l’église, le monument aux morts communal.

L’ancienne gare

Cantaous est situé sur la ligne ferroviaire Toulouse-Bayonne. Elle possédait même sa gare de Cantaous-Tuzaguet, transformée en maison d’habitation.

Vues aériennes

Outre, le couvent de Cantaous, le village est principalement constitué d’un vaste quartier pavillonnaire.

Le couvent de Cantaous et les écoles. Au premier-plan, l’EHPAD Saint-Joseph.

Le couvent a été fondé par sept jeunes villageoises de Cantaous et Escala qui souhaitaient se consacrer totalement à Dieu. Depuis, la congrégation a essaimé un peu partout (15 pays, plus de 700 religieuses), notamment en Amérique latine et en Afrique.

Philippe Cabidoche nous précise : « La congrégation des Soeurs de Saint Joseph de Tarbes est également implantée en Inde. Si les soeurs sont connues comme Soeurs de Cantaous dans le diocèse de Tarbes et Lourdes, notamment par l'école Pradeau-La Sède, à Tarbes, elles rayonnent dans le monde sous leur nom de Saint Joseph de Tarbes. Il est beau de constater que "Tarbes" est le signe de ralliement de tous les élèves et anciens élèves de leurs établissements, tant à Bangalore, qu'à Nairobi ou à Piura, au Pérou. En Amérique du sud, les anciennes élèves s'appellent les "Tarbesianas". A visiter au couvent de Cantaous, un petit musée qui présente l'historique et le rayonnement actuel de la congrégation. »