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Bordères-sur-l’Echez

Présentation de la commune

Bordères tire son nom du gascon signifiant quartier de « bordes » (= petites granges). Autrefois appelé BordesHères, puis Bordères, le bourg prend son nom actuel de Bordères-sur-l’Echez le 30 janvier 1897 pour ne pas le confondre avec d’autres Bordères, notamment celui du Louron.

L’usine Ceraver (en 1975-76) et l’implantation de petites entreprises ont été à l’origine du renouvellement de la population à la fin du XXe siècle marquant petit à petit la diminution des activités agricoles.

Le château d’Urac

Le cœur historique de Bordères se trouve à l’écart du village, au château d’Urac, limitrophe de Tarbes. Un château a été bâti à proximité de l’emplacement d’une villa gallo-romaine. Des fouilles en 1968 ont mis au jour des restes de mosaïque, briques et tuiles romaines. Le château lui-même est construit vers 1800 sur une ancienne motte féodale, en remplacement d’un château plus ancien. La motte féodale a été détruite en 1968, laissant l’opportunité à roland Coquerel de découvrir des objets médiévaux en fer, notamment un mors de cheval conservé dans les réserves du musée Massey. Henri IV et Jeanne d’Albret ont séjourné ici, dans l’ancien château.

Petite histoire de ce château. Cyprien Lafitte fait construire cette bâtisse vers 1800, qui porte alors le nom de château Dupré. Le château est vendu en 1939 à la Fédération Nationale des travailleurs du sous-sol (mineurs), mais la guerre arrive vite et en 1945, il sert de refuge aux orphelins de la Résistance. En 1945, c’est un « aérium » pour les enfants de mineurs avant d’être transformé en 1961 en Institut Médico-Pédagogique. Les années 1960 voient alors l’ajout de nouveaux bâtiments qui dénaturent un peu l’ensemble.

Le bois du Commandeur

Un autre événement historique est arrivé le 7 février 1149. Le Comte de Bigorre fit don de Bordères aux Templiers. Ces derniers construisirent alors un grand château (la Commanderie), donnant ainsi plus tard son nom au bois du Commandeur, qui est commun aux communes d'Ibos et de Bordères.

De l’ancienne commanderie, il ne reste rien à part, paraît-il, un pan de mur (merci de nous envoyer une photo).

Le bois du Commandeur et ses allées de chênes séculaires.

Autour de la mairie

Le cœur animé du bourg est aujourd’hui la grande place du village, cernée de petits commerces et où trône en son centre la mairie assez récente.

Sculpture à l’entrée de l’artiste Patrick Dugues.

Beaux arbres sur la place.

Kiosque fleuri.

Développement du bourg

Depuis les années 2000, on assiste à un essor de Bordères. Le premier signe de développement est la création d’une école nouvelle baptisée « Arc-en-Ciel », inaugurée en 2011.

En 2013, c’était au tour de la rocade ouest de Tarbes à Bordères d’être inaugurée. A cela s’ajoutèrent de nombreux ronds-points, dont certains décorés avec goût.

Autour de l’église

Le deuxième lieu animé de Bordères est le quartier de l’église.

L’église Saint-Barthélémy est assez récente, achevée en 1905 (lien en bas de page pour en savoir plus).

détail

gargouille

A proximité de l’église, le pont sur l’Echez et ses tables à pique-nique. L’Echez valut aux habitants de Bordères le sobriquet de « Los Cabilats » (= chabots), qui sont des poissons d’eau douce.

Et enfin dans le même quartier, le monument aux morts inauguré en 1924. Au fond, l’ancien groupe scolaire transformé en dynamique maison des associations.

Vieux murs

Beaucoup de pavillons sont sortis de terre à Bordères ces dernières années, parfois par quartiers entiers. Cependant, quelques constructions du village rappellent encore le passé rural de la commune.

L’ancienne bâtisse des « Postes-Télégraphe-Téléphone » en 2020.

Les rues orientées sud laissent apparaître les hauts sommets en arrière-plan.

Portails monumentaux

Petit florilège de ces constructions.

Un peu d’archéologie

Notre ami Henri Valentie a eu l’amabilité de partager avec nous ses découvertes sur le territoire communal de Bordères-sur-l’Echez : haches en schiste, racloir sculpture profil droit, lampe à graisse. Preuves d’une occupation très ancienne du site.

Pour en savoir plus sur Bordères-sur-l’Echez, voici nos autres pages :


L’église

Les écoles

Les lavandières de Bordères

La bascule disparue

Arbres remarquables

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A cela, on peut ajouter la découverte d’un trésor monétaire du IIIe siècle en réalisant les travaux pour la voie ferrée menant à Mont-de-Marsan en 1865.

Poulailler-porcherie

Vues aériennes

L’établissement spécialisé du château d’Urac.

Au premier plan à gauche, l’école Arc-en-ciel.

La zone artisanale et industrielle.

Imposants vitraux des ateliers Mauméjean. Chemin de croix peint en 1973, surprenant. Intéressante maquette de l’église. Mobilier ancien provenant de l’ancienne église détruite.

La pièce majeure est le tabernacle XVIIIe siècle, attribué au sculpteur Marc Ferrère, provenant de l’ancienne église détruite.