Ancizan

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Un peu d’histoire

Ancizan est un ancien village fortifié, bâti au pied du Pic de l'Arbizon (qui est sur son territoire) et ouvert sur la Vallée d'Aure. Le village constitue avec ceux de Cadéac, de Grézian et de Guchen « les Quatre Véziaux d'Aure », association qui gère des pâturages et bois communs depuis des temps immémoriaux dont Payolle, la Hourquette d’Ancizan. Autrefois siège de la corporation des tisserands (centre drapier), la dernière filature a fermé en 1945 et on comptait 150 métiers à tisser en 1800 dans la commune. Ancizan a conservé d'intéressants vestiges de son passé prestigieux.

Belles demeures, portes et fenêtres

Une courte promenade à travers ses places, rues, chemins et biés permet de découvrir de nombreux témoignages d'une époque de relative opulence, sous la forme d'anciennes demeures aux portes et linteaux sculptés et millésimés, ou aux fenêtres à meneaux.

Monuments historiques

Plusieurs bâtiments classés et inscrits à l'inventaire général du patrimoine culturel et aux monuments historiques : comme par exemple cette maison du XVIe siècle dite « maison Pichon ».

ou la maison Castet au 3 rue de Loumet, datée de 1568, remarquable par sa tour d'escalier placée bien en évidence contre l'élévation principale, qui lui a peut-être valu son surnom de Castet (château).

Il existait à Ancizan une ancienne chapelle Notre-Dame-du-Puyo, mentionnée en 1689. Cette ancienne chapelle a été détruite vers 1870 lors de l'ouverture du chemin vicinal menant de la place de la mairie au pas de Tradure (vers Cadéac).  Du coup une nouvelle chapelle fut construite à cette époque vers la fin du XIXe, portant le même nom.

La Maire-halle-ancienne école. En mai 1838, le conseil municipal décide de remplacer l'ancienne mairie-halle, très vétuste, par un nouvel édifice. Suite à des difficultés financières, un nouveau projet est examiné et le chantier, terminé en 1868, n’est définitivement reçu qu’en octobre 1870.

Fontaine et abreuvoirs

Sur la place centrale, voici de beaux abreuvoirs en cascade, à droite de la belle fontaine. On trouve également un ancien lavoir dans le village (voir notre lien en bas de page).

Informations complémentaires

A lire : Le livre d'André Galicia : Ancizan, chroniques villageoises, récits d'hier et d'autrefois.


A voir : Le Musée de la Vallée d'Aure : écomusée ethnographique qui retrace la vie quotidienne en Vallée d'Aure au cours des siècles, avec de nombreux objets, documents et présentations thématiques (2 rue de l’Arbizon à Ancizan).


Le CEDAS :Centre de documentation AURE et SOBRARBE (Aragon -Espagne) propose de nombreuses expositions, documentations et conférences (10 rue de l’Arbizon).

Pour en savoir plus sur Ancizan, voici nos autres pages :


Les écoles

Le lavoir

Panoramas de la Vallée d’Aure

Le col d’Aspin

Téléfilm « An Mil » à la Hourquette d’Ancizan

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La chapelle du hameau d’Ousten : c’est la chapelle Saint-Jean-Baptiste datée du XIIe siècle, avec son clocher-mur. Difficilement accessible et presque abandonné, le hameau d’Ousten donne une impression de « bout du monde ».

La tour en haut du village, au 2 rue du Cap de Bourg. On sait qu’autrefois Ancizan était le siège d’une justice royale. La tour servait probablement de prison comme de nombreuses tours à l’époque (exemples : Sarrancolin ou Guchen, voir notre lien).

La Hourquette d’Ancizan

C’est un col (1564m.) qui sépare la vallée d’Aure et la vallée de Campan. Sa route, fréquentée par les touristes souvent en vélo, permet de rejoindre le lac de Payolle depuis le village d’Ancizan. C’est aussi un passage fréquenté par les champions du Tour de France.

...mais en le 15 août 1953, une violente coulée de boue venant d’un torrent qui descend de l’Arbizon a détruit plusieurs maisons, reprenant ainsi au village une partie de ses richesses. On déplora six victimes.

Vues aériennes

En haut de l’image, la route de la Hourquette d’Ancizan.

Vue vers le nord, le quartier du Bouala.

L’église

L'église Saint-Martin (dédiée à Saint-Blaise) a été reconstruite assez récemment (1855) sur l’emplacement d’une plus ancienne mais trop petite pour le nombre d’habitants de l’époque. Seul le vieux clocher est ancien (XVIe siècle).

Vue vers Guchen et la vallée d’Aure.

Ancizan et la Neste d’Aure.

Elle est dotée de l’ancien mobilier qui est remarquable, notamment une mise au tombeau datée de 1544. Le retable à gauche et surtout le tabernacle au centre, œuvres de Marc Ferrère, méritent le coup d’œil. Belles boiseries.

L’œuvre majeure est cette « Mise au tombeau » de 1544. Ce genre de scène est unique dans le département des Hautes-Pyrénées. Pour en trouver une semblable dans le secteur, il faut se rendre à Auch. Le sculpteur, inconnu, était de grand talent.

Parmi les autres originalités, signalons sur le tabernacle un pauvre avec une jambe de bois récupérant le demi-manteau de saint Martin. Le sculpteur Marc Ferrère fabriquait aussi des jambes de bois !

Les vitraux sont également intéressants, notamment une rosace, unique dans la vallée d’Aure.

Le tabernacle, sculpté vers 1730-40.

La plus ancienne vue d’Ancizan : une lithographie de Gavarni en 1827.

Le même plan de nos jours.